Champagne KRUG Brut 2000
Robert Parker : 95/100
Wine Spectator : 97/100
Krug vintage 2000
L’hiver relativement doux de l’année 2000, avec une alternance de
périodes sèches et pluvieuses, a été marqué par une tempête
violente qui a frappé la région le 26 décembre 1999.
Un printemps sans grêle mais assez pluvieux a eu pour conséquence u
n débourrement précoce mais une croissance régulière. La floraison
s’est opérée lors de la première moitié du mois de juin.
Le 2 juillet, une averse de grêle d’une violence sans précédent
s’est abattue sur près de 4 000 hectares, soit l’équivalent
de 13 % de la surface de l’appellation.
Les grêlons de la taille d’œufs de pigeon ont détruit l’ensemble ou une partie des parcelles
de Pinot Noir du nord de la Montagne de Reims. Un été plus doux
entrecoupé de quelques orages a offert l’espoir d’une vendange excellente.
Les premières grappes ont été séparées de leur pied
le 11 septembre 2000 et les vendanges ont pris fin le 25 septembre.
Malgré les aléas climatiques de l’année, le terroir a exprimé tout son
potentiel avec une belle récolte constituée de grappes imposantes.
Après plusieurs sessions de dégustation,
l’équipe de vinification a porté son choix sur un assemblage de vins issus de parcelles à
Trépail et Villers-Marmery (Chardonnay) dont
les notes d’agrumes mûrs équilibraient les grands
cépages de blanc provenant des parcelles d’Avize et de Mesnil,
car elle trouvait que ces blancs avaient besoin d’être atténués.
La trame de cet assemblage est proche du grand classique de la Maison Krug
avec des raisins issus des célèbres parcelles d’Ambonnay, de
Bouzy et d’Aÿ et un Pinot Noir provenant des coteaux sud de la Montagne de Reims.
Cet assemblage ne serait pas complet sans la présence de
Meuniers de Sainte-Gemme et de Villevenard, qui trouvent
toujours leur place dans les Champagnes Krug.
La création finale se traduit par un équilibre délicat entre Pinot Noir
(42 %) et Chardonnay (43 %), complétés par une touche finale de Meunier (15 %).
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